L’IA générative, ou intelligence artificielle générative, est une technologie appartenant à l’une des différentes catégories d’IA. Elle est basée sur la création autonome de contenus informatiques, autrement dit : la génération d’images, de textes, de musiques et de vidéos.

Contrairement à l’IA classique, l’IA générative applique deux principes issus de l’apprentissage automatique : le machine learning, qui utilise l’analyse de données pour la prédiction, et le deep learning, qui exploite les données comme un réseau de neurones et par différentes couches, à la manière du cerveau humain, pour apprendre des schémas complexes.

Le deep learning appartient au machine learning. Ensemble, ils constituent la base de l’IA générative. Par exemple, pour reconnaître un animal sur une image, le deep learning va se concentrer sur chaque élément individuellement, et avec précision, puis superposer ces différentes couches. Le machine learning, quant à lui, nécessite l’intervention d’un programmeur qui va apprendre au système à reconnaître l’animal, en lui offrant des possibilités auxquels le système devra répondre. Chaque réussite et chaque erreur à corriger dans cet entraînement de données permettent de gagner en précision et en cohérence.

L’intelligence artificielle, enfin, est programmée pour intégrer ces systèmes d’apprentissage automatique. Pour résumer, l’IA générative utilise le deep learning, un type de machine learning, pour la génération d’images, de textes, de sons, de vidéos… et la création de contenu. Dans la sphère professionnelle, elle sert dans de nombreux domaines, comme la découverte de médicaments dans les secteurs de la santé. Elle est aussi utilisée pour créer des assistants virtuels, résoudre des tâches ou des problèmes, ou encore programmer des univers évolutifs dans les jeux vidéo.

Trois intelligences artificielles sont reconnues : l’intelligence artificielle étroite ou faible (ANI), l’intelligence artificielle générale ou forte (AGI), et la superintelligence artificielle (ASI). L’ANI se concentre sur une tâche spécifique avec précision, mais n’est pas en mesure d’utiliser l’apprentissage automatique, ni la compréhension. Ce type d’IA peut servir dans le domaine de la santé (imageries à interpréter…), ou encore le secteur financier (détection de fraudes au sein d’une banque…).

L’AGI est dotée de compréhension et d’apprentissage automatique, ce qui lui permet de s’enrichir continuellement en données pour s’adapter. Sa structure est basée sur l’être humain, mais son utilisation pose quelques soucis éthiques. Quant à l’ASI, il s’agit d’une intelligence artificielle théorique qui permettrait de surpasser l’homme. Le développement de l’IA générale (AGI) n’en est pour le moment qu’à ses débuts.

L’IA générative est connue du public pour ses générateurs d’images et de textes, tels que Midjourney, Dall-E, Stable diffusion, ou ChatGPT. Si cette application de l’IA générative est souvent polémique, les modèles d’IA générative ne se limitent pas à la création de contenu artistique ou divertissant. Dans le monde professionnel, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à les utiliser pour remplacer certains processus traditionnels. Bien exploitée, l’intelligence artificielle générative peut augmenter l’efficacité d’une entreprise, accélérer son développement, lui permettre d’innover, et de personnaliser son expérience client.

Le souci n’est pas tant de savoir qui peut utiliser l’IA générative, mais comment. Elle présente de belles opportunités aux entreprises mais son utilisation doit rester éthique et responsable. De plus, elle doit permettre aux collaborateurs de travailler en équipe, comme cela peut arriver avec le management hybride.

L’application de l’IA en entreprise ne doit pas remplacer l’emploi d’une personne, d’un groupe, ni même aucune de ses fonctions. En revanche, elle apporte un véritablement changement avec lequel il faut composer. Le système d’IA générative doit davantage être présenté comme un support de coordination et d’innovation.

S’il existe des salariés peu scrupuleux qui utilisent ChatGPT-3 et Chat GPT-4 dans le dos de leur employeur, la première fonction de l’IA n’est pourtant pas de tricher. Au contraire, ChatGPT peut être utilisé comme assistant virtuel pour analyser et fournir des données, ou encore orienter et conseiller en temps réel. Son potentiel ne se limite pas à la génération de textes : l’utilisation de l’IA ChatGPT peut servir dans la recherche et le développement, dans l’éducation, dans la création de contenu, la conception graphique, les métiers administratifs, les secteurs de la santé, ou bien de la finance.

Dans la recherche, interroger le générateur peut permettre d’obtenir rapidement des informations sur un sujet précis, de condenser ces données, ou de les développer selon une structure spécifique. Il peut analyser des systèmes complexes, les interpréter, générer des idées, servir de correcteur, ou encore examiner le marché et fournir des rapports en marketing. Le tout est d’avoir la bonne approche pour exploiter le système d’IA générative de manière éthique.

Tout modèle d’IA générative est basé sur l’apprentissage automatique, lui-même calqué sur le cerveau humain. Le souci étant la provenance de ces données ; elles appartiennent souvent à des personnes qui n’ont pas forcément accepté qu’elles soient exploitées. C’est le cas de Midjourney qui exploite des œuvres déjà existantes, utilisées en entraînement, pour générer un nouveau contenu. À titre d’exemple, Midjourney est un modèle d’IA générative capable de séparer une image en couches, lui permettant de distinguer le style, l’époque, ainsi que le médium. Étant donné qu’il a appris tout cela en analysant une base de données remplie d’œuvres existantes, quelques-uns des problèmes éthiques s’illustrent dans cette situation.

Quels que soient le domaine professionnel et le système d’IA générative employé, l’utilisation de l’IA manque encore de précision dans son paysage juridique. Puisque le RGPD doit pouvoir être respecté, la Commission européenne a commencé à rédiger une réglementation à ce propos. Non seulement son utilisation en entreprise doit être conforme à la loi, mais elle ne doit pas non plus impacter la Qualité de vie au travail (QVT). Par exemple, utiliser une IA pour interagir avec les clients sans les prévenir peut vite devenir préoccupant pour le respect de la vie privée.

Afin d’utiliser les outils proposés par l’intelligence artificielle à bon escient, il est important de sensibiliser et former ses collaborateurs. Cela permet de comprendre les avantages de cette avancée technologique, d’aborder les problématiques et les doutes à ce sujet, et de voir comment l’utilisation de l’IA peut stimuler l’innovation au sein d’une entreprise.

Comme tout nouveau système, la mise en œuvre d’une IA générative dans une entreprise peut présenter des avantages nets, mais aussi des inconvénients. Afin d’éviter et de limiter ces derniers, la formation à l’IA générative au sein d’une entreprise s’avère bénéfique. Grâce à l’IA, de plus grandes quantités d’informations peuvent être traitées simultanément, ce qui permet de gagner à la fois du temps dans la recherche (secteurs de la santé, des sciences, de la biologie…), ainsi que sur les tâches répétitives et chronophages. L’utilisation d’un chatbot sur le site internet de l’entreprise permet d’orienter plus facilement et plus rapidement les clients vers un support humain adapté, mais aussi de répondre à des questions simples. La prise de décision peut être améliorée, et l’automatisation de certains procédés peut aider à réduire le coût des différentes opérations.

Les inconvénients, quant à eux, concernent les risques en matière de cybersécurité, de surcharge d’informations, et d’utilisation malveillante (Loi Sapin 2, par exemple). Il est aussi important de mentionner l’impact sur l’emploi. Toutefois, les études réalisées par l’OIT (Organisation internationale du travail) montrent que les changements mineurs appliqués ne devraient pas poser de problème, puisque l’IA générative doit servir avant tout à structurer ou compléter des tâches, pas à les remplacer.

Des données d’entraînement biaisées ou une mauvaise application de l’IA générative peut ternir l’image d’une entreprise et entraîner la perte de confiance du public. L’utilisation d’un tel procédé doit être enseignée. C’est pour cette raison que Callimedia a conçu un module de formation e-learning sur l’Utilisation de l’IA générative en entreprise.

Sensibiliser et former son personnel sur ce sujet permet de prévenir les mauvaises pratiques et d’informer sur les potentielles conséquences légales. Entièrement personnalisable, cette formation se divise en trois points :

• définir l’intelligence artificielle, l’IA générative et les principes auxiliaires ;
• connaître les enjeux et les limites de l’utilisation de l’IA ;
• apprendre les bonnes pratiques de l’usage d’une IA générative au travail.

Sensibiliser les entreprises à l’IA générative est important pour stimuler l’innovation, optimiser les méthodes de travail, améliorer la créativité, développer le travail d’équipe, et personnaliser les services apportés aux clients. C’est aussi le meilleur moyen d’aborder les questions d’éthique pour obtenir des résultats propres.