Tous les pays sont concernés par les risques environnementaux et climatiques. Ces dangers impactent les populations, les milieux et les activités avec des conséquences parfois dramatiques.

Les risques environnementaux sont classés en 2 catégories, selon qu’ils affectent l’écosystème ou les populations.
La présence de substances dangereuses dans l’air, le sol ou l’eau est considérée comme un risque environnemental qui porte atteinte au milieu naturel (flore, faune). Ce risque environnemental peut aussi affecter les populations qui sont possiblement exposées à des substances polluantes et dangereuses présentes dans leur environnement quotidien. Il affecte alors la santé des personnes considérées, à court ou long terme et avec plus ou moins de gravité.

Il existe différents aléas climatiques, c’est-à-dire des événements liés au climat et se produisant avec une probabilité plus ou moins élevée : pluie, neige, grêle, tempête, orage, ouragan, températures extrêmes. Leur fréquence varie et elle peut augmenter suite aux effets du changement climatique.
Les aléas climatiques peuvent causer des dommages sur la population, l’environnement, le bâti, le patrimoine culturel, les réseaux de communication et de transport, les activités commerciales et industrielles. Lorsque ces dommages sont d’une forte gravité, il s’agit alors de risques climatiques : inondations, submersions marines, avalanches, tempêtes, cyclones, mouvements de terrains et feux de forêts.

Les modifications climatiques ont de multiples impacts, que ce soit sur l’environnement ou les populations. Au niveau mondial, la gestion de l’urgence climatique est devenue une priorité.

L’augmentation des concentrations en gaz à effet de serre entraîne des températures plus élevées. Les épisodes caniculaires augmentent en durée et en fréquence. L’eau devenant moins disponible et les températures étant plus élevées, les risques de sécheresse augmentent. Les tempêtes deviennent plus violentes et plus destructrices, tout comme les typhons, les ouragans et les cyclones.
Puisque les océans absorbent une partie de la chaleur issue du réchauffement climatique, leur niveau augmente. L’élévation du niveau marin est aussi entraînée par la fonte des calottes glaciaires.

L’accroissement de la température, combinée à l’augmentation du dioxyde de carbone et aux risques climatiques qui détruisent partiellement l’environnement, engendre des conséquences néfastes pour la faune et la flore. Les espèces terrestres et océaniques sont touchées par des modifications de leur milieu de vie pouvant amener leur disparition.
Les impacts sur les populations sont également importants :

• Aggravation de la pauvreté, de la malnutrition et de la faim
• Pénuries de denrées alimentaires
• Augmentation des risques sanitaires dus à la pollution et aux phénomènes climatiques extrêmes
• Déplacements de populations

Ces enjeux font partie des grandes préoccupations mondiales du XXIe siècle à cause des conséquences multiples et graves des problèmes climatiques et environnementaux. Face à l’urgence climatique, les actions concrètes sont indispensables pour que les générations futures puissent espérer un avenir plus durable. Parmi les leviers d’action figurent les parcours de formation et de sensibilisation afin d’amener une prise de conscience au niveau du grand public.

Afin de donner des clés de compréhension par rapport aux enjeux environnementaux, des programmes de formations et de sensibilisation des populations sont nécessaires. Il peut s’agit d’événements mondiaux que chaque pays peut adapter ou d’initiatives françaises, comme la Fresque du climat.

La Journée mondiale de l’environnement, c’est l’occasion de rappeler les enjeux climatiques et environnementaux actuels. Organisée depuis 1973 par le Programme des Nations Unies pour l’environnement, cette journée est une occasion de sensibiliser les populations grâce à des événements et des activités organisés par chaque pays qui participe.
Dans les sociétés, c’est un jour symbolique qui peut être choisi pour promouvoir des pratiques plus écologiques ou pour trouver des pistes de réflexion sur la thématique de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).

Créée en 2018 par un ingénieur, conférencier et consultant en transition énergétique, la Fresque du climat est un outil pour s’approprier les enjeux liés au changement climatique. Concrètement, c’est un jeu comprenant 42 cartes, accessible à tous les publics qui se décline dans une version pour les 9-14 ans (junior), les 14-18 ans (simplifiée) et les adultes. Un animateur gère la session qui dure environ 3 heures et rassemble de 4 à 14 participants.
Le but de la Fresque du climat est de reconstituer les liens de cause à effet causant les changements climatiques. Ensuite, les participants découvrent les actions qui peuvent être mises en œuvre au niveau professionnel et personnel.

Pour les entreprises qui souhaitent s’engager dans la transition écologique, il est possible de se tourner vers l’enseignement à distance ou de se faire accompagner par des organismes publics.

L’Université Virtuelle Environnement et Développement Durable (UVED) a pour objectif de favoriser un accès gratuit et libre à des connaissances dans les domaines de l’environnement et la transition écologique.
En s’appuyant sur l’expertise d’établissements de l’enseignement supérieur et de centres de recherche, l’UVED propose des ressources et des outils pédagogiques, comme des cours en ligne gratuits ouverts à tous (MOOC : Massive Open Online Course). Certaines des formations proposées peuvent amener à l’obtention de badges numériques, aussi appelés « Open badges ».

En collaboration avec le Carbon Disclosure Project (CDP), l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) a développé la méthode ACT (Assessing low Carbon Transition). Son objectif est l’accompagnement des entreprises pour la mise en œuvre de stratégies de décarbonation.
Le but est d’accélérer la réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES) afin de limiter le réchauffement climatique à 2 °C d’ici à la fin du XXIe siècle.

Impactées par l’urgence climatique, les entreprises sont parties prenantes du processus de transition écologique. En formant leurs collaborateurs aux défis liés au changement climatique, elles peuvent modifier leurs processus pour les rendre plus respectueux de l’environnement.

De plus en plus d’entreprises s’engagent dans des démarches de responsabilité environnementale. Cela leur permet de suivre les réglementations mais pas uniquement. S’assurer que les processus opérationnels se font dans le respect de l’environnement, c’est une manière d’anticiper et de réduire de potentiels risques écologiques.
Mettre le respect de l’environnement au cœur des méthodes de production permet également d’inventer des solutions innovantes et durables. Celles-ci peuvent être mises en valeur vis-à-vis des consommateurs, ce qui accroît l’attractivité des produits de l’entreprise.

En investissant dans des formations, les entreprises renforcent leur marque employeur concernant l’éthique et l’engagement environnemental. Cela peut conforter les collaborateurs présents dans leur engagement envers leur société, dont ils vont partager les valeurs. De plus, des candidats avec de nouvelles compétences peuvent s’intéresser à ces entreprises, justement parce qu’elles prouvent leur engagement écologique.
Les formations dans le domaine de l’environnement et du changement climatique sont un moyen pertinent pour amener les collaborateurs à inclure la notion de durabilité dans les activités professionnelles quotidiennes. Elles servent aussi à répondre aux normes écologiques qui diffèrent selon les secteurs d’activité. Des salariés mieux formés sont plus aptes à suivre les réglementations en vigueur, ce qui réduit les risques d’infractions involontaires.

La formation aux enjeux climatiques et environnementaux de Callimedia permet de sensibiliser et d’informer les salariés afin qu’ils prennent conscience du rôle qu’ils peuvent jouer à leur échelle.
Les participants à cette formation découvrent comment les dérèglements climatiques impactent les écosystèmes, les hommes et leurs activités. Ils sont ensuite informés quant aux objectifs fixés au niveau international, européen et français. Par exemple, via le projet de loi énergie climat, la France s’engage pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050. Il s’agit de parvenir à équilibrer la production de gaz à effet de serre et leur absorption par les écosystèmes gérés par l’homme.
Enfin, la formation est l’occasion de passer de la théorie à la mise en œuvre concrète : comment l’entreprise, comme chacun de ses collaborateurs, peut agir en faveur de la préservation de l’environnement et du climat.
Pour vous engager concrètement dans la lutte contre le dérèglement climatique, découvrez les formations e-learning Callimedia adaptées à votre organisation.