Il est essentiel, pour le pilotage de la performance collective vers des objectifs communs, de comprendre en quoi consiste ce concept, et comment la motivation individuelle influe sur la cohésion d’équipe.

En entreprise, la performance collective désigne l’aptitude d’une équipe à obtenir des résultats efficaces ensemble. Elle n’implique pas seulement la productivité d’une société, des salariés à titre individuel ou d’un groupe spécifique, mais tout ce qui compose une structure. Ainsi, la performance collective relève autant de la qualité de service que de la rentabilité financière, ou encore de la satisfaction des clients. Elle englobe toutes les branches d’une entreprise, de l’organisation de travail aux résultats.

La performance collective traduit la capacité des équipes à travailler ensemble pour fournir des résultats de manière durable. Elle doit permettre de répondre aux attentes de divers partis et de continuer à développer les compétences des collaborateurs. Comme pour le sport, il ne s’agit pas d’additionner les individualités mais bien d’évaluer l’efficacité d’une entité avec un but commun. La formation à la performance collective permet d’actionner les leviers nécessaires au succès d’une équipe, incluant le développement d’un management adapté.

Aussi appelé APC (Accord de performance collective), cet acte négocié et signé offre divers aménagements professionnels : au niveau du temps de travail, de la rémunération (à la hausse comme à la baisse), et des conditions de mobilité professionnelle ou géographique. L’accord de performance collective peut être mis en place, avec ou sans difficultés économiques, pour répondre aux besoins de fonctionnement d’une entreprise, ou pour rationaliser l’emploi.

Concrètement, l’APC est une solution négociée avec au moins un délégué syndical, prévue pour redéfinir les objectifs à atteindre ainsi que les conditions dans lesquelles y parvenir. C’est davantage un outil de négociation en droit du travail, dont les mesures sont votées par accord collectif, qu’une méthode managériale pour favoriser la cohésion d’équipe.

La notion de performance individuelle désigne les résultats provenant d’une personne, tandis que la performance collective concerne les résultats obtenus par l’encadrement harmonieux d’une équipe. Pour aller plus loin, la somme des performances individuelles ne garantit pas une performance collective, car chaque personne est différente. Si l’on considère seulement les résultats individuels, alors ils sont inégaux. Tout le monde n’avance pas au même rythme, et les performances de quelques personnes ne promettent pas de résultats homogènes.

Si l’on compare ce concept à une danse, les partenaires doivent travailler de concert pour offrir une performance d’équipe. Si chacun danse à sa manière de son côté, il y aura sans doute de bons danseurs dans le lot, mais ils n’offriront aucune cohésion, ni harmonie, et la performance ne sera pas collective mais éparse. À l’échelle humaine comme à celle de l’entreprise, la collaboration signifie travailler ensemble. Le Harvard Business Review France compare la performance collective à celle des équipes sportives de haut niveau : l’entraînement collectif permet de se préparer aux imprévus et de réagir à tout scénario de manière coordonnée.

La performance collective ne peut être bâtie du jour au lendemain. Elle demande une transformation progressive des méthodes managériales, et du recul sur la manière de procéder en équipe pour créer une vision commune engageante.

Si un manager n’est pas forcément doté d’un bon leadership, un leader est irrémédiablement un bon manager. Les compétences requises pour cela reposent sur les soft skills tels que l’intelligence émotionnelle (empathie, compassion…). Si le manager est un chef d’orchestre qui fédère grâce à sa partition, l’autorité représentée par le leader est plus naturelle, résultant davantage de son charisme. Ce caractère inné est particulièrement important pour manager des équipes car il combine influence et pouvoir, deux traits qui inspirent les collaborateurs et les poussent à suivre le mouvement.

Toutefois, bien que le leadership soit important, il n’est pas suffisant seul pour assurer la performance collective. C’est justement pour parvenir à accorder les collaborateurs entre eux que le management est essentiel. Pour rester dans le contexte sportif, si lors d’un match un joueur fait une erreur, il en va de sa responsabilité. En revanche, si elle est reproduite, alors la responsabilité revient au manager, qui a le rôle clé dans le processus de performance collective.

La cohésion d’équipe est fondée sur la création de liens, la confiance mutuelle, et la communication au sein d’un groupe. Qu’elles soient formelles ou informelles, les interactions menées en collaboration permettent d’aboutir à une performance collective. Le team building, ou renforcement d’équipe, est une méthode de management américaine qui a porté ses fruits au point de devenir récurrente pour booster les performances d’un groupe. Elle permet de développer l’intelligence collective et de renforcer la cohésion d’équipe.

C’est au manager d’organiser le team building, à travers des activités diverses (partages d’expériences, sorties, jeux, concours, sports collectifs, chasses au trésor…) permettant de consolider les liens entre les collaborateurs. Ce travail de groupe contribue au bien-être individuel et collectif, à la QVT (Qualité de vie au travail), ainsi qu’aux performances globales.

Améliorer la performance collective nécessite de mettre en place des mesures qui prennent en considération l’ensemble de l’équipe. Mais pour y parvenir, il convient avant tout d’évaluer le niveau de performance de l’équipe, défini par des KPI (Key Performance Indicator, ou indicateurs clés de performance en français). Ceux-ci peuvent concerner le respect des deadlines, l’esprit d’initiative, le niveau de productivité, les capacités de gestion du temps et des tâches professionnelles, l’autonomie, l’absentéisme, ou encore les objectifs atteints.

L’université de Harvard, quant à elle, définit d’autres modalités d’évaluation, telles que : la communication interpersonnelle, l’implication, la bienveillance, la responsabilisation, la pertinence des procédures, ou encore le sentiment d’appartenance (inhérents à l’inclusion et la diversité). Une fois ces critères définis selon les besoins et les problématiques de l’entreprise, le manager peut mettre en place des actions pour améliorer la performance collective :

• assurer le bien-être de ses collaborateurs,
• définir les objectifs communs,
• accompagner, encourager et récompenser ses équipes,
• adapter sa posture managériale,
• instaurer un feedback pour prendre du recul,
• proposer une communication claire et transparente.

Former ses collaborateurs à la performance collective permet d’acquérir les compétences nécessaires et d’exploiter correctement les outils digitaux mis à disposition dans le but de créer une cohésion d’équipe. À terme, ce n’est pas seulement le bien-être des employés qui est favorisé, mais également les résultats d’une entreprise.

La performance collective se construit à force d’entraînement en équipe. Plus les groupes travaillent ensemble, plus ils apprennent à se coordonner, et meilleurs sont les résultats. Toutefois, afin de parvenir au pilotage de la performance collective, une formation est indispensable pour acquérir les techniques de management fondamentales. À terme, elle permet d’augmenter la satisfaction et le bien-être des employés, ainsi que leur créativité et leur capacité à résoudre les problèmes en équipe.

En résulte une amélioration conséquente de la productivité et de l’efficacité, ce qui contribue à apporter des résultats positifs, aussi bien pour l’entreprise qu’individuels et collectifs. C’est dans cette optique que Callimedia a conçu son parcours de formation e-learning intitulé Les 12 clefs de la performance collective (par Patrick Dutartre).

Ancien leader de la Patrouille de France, général d’aviation, pilote de chasse et ancien conseiller de deux ministres des affaires étrangères : le profil de Patrick Dutartre est conséquent. Il a également été directeur des relations internationales et de la communication de l’armée de l’Air. Désormais conférencier en management dans sa propre entreprise, Patrick Dutartre connaît parfaitement les mécanismes de formation dans les différents secteurs de l’armée. Plus que tout, il est défini comme un expert de la performance collective d’après l’APM (Association pour le progrès du management).

Fort de son expérience et de son parcours professionnel, il a aidé à concevoir le module de formation Callimedia. Sa carrière de pilote de chasse l’a amené à côtoyer ce concept collaboratif de près, chaque fois que la Patrouille de France parcourait les airs. En effet, la confiance, la communication et le recul sont essentiels pour voler à quelques mètres de ses équipiers et offrir une performance collective harmonieuse. Patrick Dutartre dévoile les principes universels qui permettent d’arriver à une telle coordination entre les individus, à savoir les clefs de la performance collective.