Le marché de l’e-learning en 2024, en France et dans le Monde

L’e-learning repose sur des plateformes numériques (LMS) qui permettent d’accéder à une multitude de ressources éducatives en ligne. Ces outils offrent une flexibilité inégalée, permettant aux apprenants de suivre des cours à leur propre rythme, où qu’ils se trouvent.

L’e-learning, ou formation en ligne, est un mode d’apprentissage qui utilise des technologies numériques pour diffuser des contenus éducatifs. Les plateformes LMS (Learning Management System) permettent aux employés et aux apprenants d’accéder à une variété de ressources pédagogiques, telles que des cours, des vidéos, des quiz et des forums de discussion. Ces modalités sont disponibles à tout moment et de n’importe où, ce qui offre une grande flexibilité aux utilisateurs.

Le marché mondial de l’e-learning repose sur trois principes de base. Premièrement, l’accessibilité : les contenus sont accessibles en ligne, ce qui élimine les barrières géographiques et temporelles. Deuxièmement, la flexibilité : les apprenants peuvent suivre les cours à leur propre rythme, ce qui est particulièrement utile pour les employés qui doivent jongler entre travail et formation. Enfin, l’interactivité : les plateformes d’e-learning intègrent des outils interactifs comme les forums de discussion, les vidéos interactives et les quiz, rendant l’apprentissage plus engageant et efficace.

Ces caractéristiques permettent à l’e-learning de répondre aux besoins variés des apprenants, tout en s’adaptant aux évolutions technologiques et pédagogiques. Cette méthode d’apprentissage continue de se développer rapidement, transformant le paysage de la formation professionnelle et académique à l’échelle mondiale.

Pour une formation en ligne efficace en 2024, il est crucial de choisir les bons outils. La digitalisation de l’apprentissage offre une multitude d’options pour répondre aux besoins variés des apprenants et des entreprises.

Voici les principaux outils et modalités e-learning à utiliser en 2024 :

• Plateformes LMS (Learning Management Systems) : Moodle, Canvas, et Blackboard restent des références pour la gestion et la diffusion de contenus pédagogiques. Découvrez également LMS Upility, développé par Callimedia.
• Micro-learning : Utilisation de courtes séquences d’apprentissage pour favoriser l’engagement et la rétention d’information.
• Classes virtuelles : Outils comme Zoom et Microsoft Teams pour des sessions interactives en temps réel lors de classes virtuelles.
• Fast learning : Modules de formation rapide, optimisés pour un apprentissage accéléré.
• Outils de création de contenus : Articulate 360 et Adobe Captivate pour développer des modules interactifs et engageants.
• Gamification : Intégration de techniques de jeu pour motiver et engager les apprenants.
• Intelligence Artificielle (IA) : Utilisation de l’IA pour personnaliser les parcours d’apprentissage et offrir des recommandations adaptées.
• Réalité Virtuelle (VR) : Immersion des apprenants dans des environnements virtuels pour une expérience d’apprentissage pratique et interactive.

Ces outils sont essentiels pour une expérience de formation en ligne réussie, alliant flexibilité, interactivité, et efficacité. Ils répondent parfaitement aux besoins de digitalisation et de modernisation de l’apprentissage.

Avant de voir comment l’enseignement en ligne évolue selon les différents continents, il est nécessaire de bien comprendre ce qu’implique la formation à distance. En effet, sortir du cadre de l’enseignement en présentiel peut apporter plusieurs points bénéfiques. Pour autant, cela ne signifie pas forcément que l’on doit remettre tout le système pédagogique en cause.

En France

• Croissance du marché : Le marché du e-learning en France devrait atteindre 4,2 milliards d’euros en 2024. (source: RiseUp)
• Adoption des entreprises : 87% des entreprises françaises utilisent des solutions de e-learning. (source: Seira Formation)
• Préférence pour le blended learning : 56% des organisations préfèrent le blended learning, combinant formations en ligne et en présentiel. (source: ISTF)
• Impact de la pandémie : La pandémie a accéléré l’adoption des outils d’e-learning, augmentant de 35% l’utilisation de classes virtuelles. (source: Cap Métiers)

Consulter le Baromètre : les chiffres 2024 du digital learning par l’ISTF

Dans le monde

• Croissance globale : Le marché mondial du e-learning devrait atteindre 325 milliards de dollars d’ici 2025. (source: Sales Hacking)
• Préférence des millennials : 40% des millennials préfèrent l’e-learning pour développer leurs compétences. (source: L’Entrepreneur en Vous)
• Réduction des coûts : Les entreprises économisent 60% du temps et des coûts de formation grâce à l’e-learning. (source: Sales Hacking)
• Taux de rétention : L’e-learning augmente les taux de rétention des apprenants de 25% à 60%. (source: Sales Hacking)
• Utilisation par les entreprises : 90% des entreprises mondiales utilisent l’e-learning pour former leurs employés. (source: Sales Hacking)

L’un des bénéfices les plus importants de la formation à distance provient sans aucun doute de l’accessibilité qu’elle offre. Effectivement, il suffit d’une connexion à Internet pour être en mesure de suivre une formation à distance, même si celle-ci se déroule sur un autre continent. Le développement du Mobile Learning (qui pourrait atteindre 80 milliards de dollars en 2027 selon une étude de GlobeNewswire) permet également un accès simplifié à la formation depuis son smartphone.

En revanche, certaines zones du monde possèdent une bande passante encore trop faible. Pour répondre à cette problématique, une adaptation de modules allégés et asynchrones est possible. De ce fait, les apprenants ont la possibilité de se connecter dès qu’ils le peuvent afin de suivre leur formation.

Le taux d’adoption des formations à distance est en hausse dans les entreprises et les universités depuis plusieurs années. De plus, cette tendance gagne en vitesse et nous pouvons nous attendre à ce que ce phénomène continue de croître durant les années à venir. Plus la demande augmente, plus le marché du digital learning évolue. Cela implique des coûts de formation réduits et une qualité du contenu assurée.

Enfin, un autre avantage de la formation à distance réside dans les multimodalités et la personnalisation du parcours. En effet, il existe autant de formats que de possibilités d’adapter et d’individualiser les parcours de formation selon les besoins de chacun. Ainsi, les apprenants peuvent déterminer leurs propres objectifs et compléter leurs parcours selon leur rythme. Pour autant, ils continuent d’être au contact des autres apprenants et des enseignants grâce à des plateformes d’échanges comme des chats ou des forums.

Nous vivons dans un contexte de culture versatile où les usages et les coutumes ne sont pas les mêmes selon la géographie. L’économie et les ressources disponibles varient également selon la zone concernée. Cependant, le déploiement d’Internet commence à atteindre les zones les plus reculées du monde. La formation à distance agît comme un catalyseur qui amincit les barrières socio-économiques, rendant l’éducation plus largement accessible sur le globe. L’apprentissage en ligne permet aux entreprises du monde entier d’accéder aux mêmes ressources et de partager leurs connaissances tout autour du globe. Les cours en distanciels voyagent et profitent à tous sans tenir compte des cultures ou de la géolocalisation des apprenants.

De même pour les barrières socio-culturelles, les formations à distance peuvent facilement être sujettes à une appropriation locale. De ce fait, personne n’est laissé pour compte. Paradoxalement, on s’aperçoit que la formation à distance connecte largement les communautés entre elles, là où elle rompt le contact humain primaire.

Il y a quelques années, il était courant de dire que l’enseignant allait disparaître dans le futur de la formation. Au contraire ! Les enseignants, tuteurs et éducateurs sont loin d’être voués à l’oubli. Ils ne sont plus aussi inaccessibles qu’avant, ne pouvant être présents et disponibles que pour une poignée d’apprenants locaux. Ils ne se trouvent désormais qu’à quelques clics sur un ordinateur ou un smartphone.

En 2024, l’e-learning est adopté par un large éventail d’utilisateurs, allant des entreprises aux institutions éducatives et aux particuliers. Découvrez comment ces différents acteurs utilisent la formation en ligne pour développer leurs compétences et optimiser leurs performances.

L’e-learning connaît une montée en puissance en 2024, adopté par divers profils pour répondre aux demandes des clients et aux enjeux business.

Ces organisations et individus profitent de la pleine expansion du e-learning pour optimiser leurs performances et rester compétitifs.

Grandes entreprises :

• Optimisation des coûts de formation : Réduisent les dépenses liées aux formations en présentiel.
• Flexibilité pour les salariés : Permettent aux employés de se former selon leur rythme de vie et leurs disponibilités.
• Adaptation rapide : Facilitent l’ajustement des compétences face aux nouvelles exigences du marché.
• Conformité et formations obligatoires : Respectent les directives sur les formations obligatoires et les normes sécuritaires.

PME et startups :

• Accessibilité aux ressources : Accès à des formations de qualité sans coûts prohibitifs.
• Réponse aux besoins : Comblent rapidement les lacunes en compétences grâce à des formations ciblées et des parcours de formations personnalisés. 
• Meilleure organisation : Intègrent facilement la formation continue dans le quotidien de l’entreprise.

Institutions éducatives :

• Modernisation de l’enseignement : Utilisent des outils numériques pour rendre l’apprentissage plus attractif.
• Adoption de méthodes hybrides : Mixent enseignement en ligne et en présentiel, surtout après la crise sanitaire.
• Augmentation de l’engagement : Améliorent la participation et l’intérêt des étudiants.

Salariés :

• Flexibilité horaire : Suivent des cours adaptés à leur emploi du temps chargé.
• Développement professionnel : Accélèrent l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à leur carrière.
• Adaptabilité : Se préparent aux évolutions du marché et aux défis des prochaines années.

Particuliers :

• Accès varié aux formations : Choisissent parmi une large gamme de cours selon leurs besoins personnels.
• Apprentissage autonome : Progressent à leur propre rythme, sans contraintes de temps.
• Opportunités de carrière : Améliorent leurs compétences pour mieux répondre aux opportunités professionnelles.

Les technologies émergentes en 2024 transforment l’e-learning, offrant des opportunités inédites pour améliorer l’apprentissage.

• Intelligence Artificielle (IA) : Personnalise les parcours d’apprentissage en adaptant les contenus aux besoins individuels. Propose des recommandations adaptées en temps réel, améliorant ainsi l’efficacité de la formation. Utilise des chatbots pour fournir un support immédiat et répondre aux questions des apprenants, augmentant l’engagement et la satisfaction. L’IA révolutionne la formation professionnelle. 
• Réalité Virtuelle (VR) : Crée des environnements immersifs pour des simulations pratiques, permettant aux apprenants de s’immerger totalement dans des situations réalistes. Renforce l’engagement et la compréhension des concepts complexes en offrant une expérience d’apprentissage immersive. Favorise l’apprentissage pratique en permettant des essais et erreurs dans un environnement sécurisé.
• Réalité Augmentée (AR) : Superpose des informations digitales sur le monde réel, enrichissant les cours avec des contenus interactifs et visuels. Permet aux apprenants d’interagir avec des objets virtuels dans leur environnement physique, renforçant l’apprentissage expérientiel. Facilite la compréhension de concepts abstraits en offrant des visualisations en temps réel.
• Gamification : Utilise des éléments de jeu comme les points, les badges et les classements pour motiver les apprenants. Rend l’apprentissage plus ludique et engageant, augmentant ainsi la participation et la rétention des connaissances. Encourage la compétition saine et le défi, stimulant les apprenants à atteindre leurs objectifs.
• Big Data : Analyse les données d’apprentissage pour identifier les tendances et les lacunes, permettant une amélioration continue des contenus. Adapte les méthodes pédagogiques en fonction des comportements et des préférences des apprenants. Offre des insights précieux pour personnaliser davantage les expériences d’apprentissage et optimiser les résultats.

Ces innovations technologiques promettent de rendre l’e-learning plus interactif, personnalisé et efficace, répondant aux besoins évolutifs des apprenants et des organisations.

L’e-learning a plusieurs objectifs clés. Tout d’abord, il vise à accroître l’engagement et l’interactivité des apprenants grâce à des contenus dynamiques et interactifs. Ensuite, il cherche à rendre la formation accessible à tous, indépendamment de l’emplacement géographique ou des contraintes de temps. L’e-learning s’adapte également à l’augmentation du télétravail, permettant aux salariés de se former à distance sans perturber leur rythme de vie professionnel. Enfin, un objectif majeur est de réduire les coûts et les délais associés à la formation traditionnelle, offrant ainsi une solution économique et rapide pour le développement des compétences. En combinant ces éléments, l’e-learning répond efficacement aux besoins modernes des entreprises et des employés, tout en préparant le terrain pour les futures évolutions du monde du travail.

L’e-learning vise à rendre l’apprentissage accessible, flexible et interactif, répondant ainsi aux besoins modernes. Découvrez les évolutions technologiques, comme l’IA et la réalité virtuelle, qui transformeront l’éducation dans les prochaines années.

Nous ne pouvions pas faire un article sur la formation à distance dans le monde sans mentionner les Etats-Unis. En effet, ce pays, qui mesure environ la même taille que l’Europe tout entière, possède près de 70% des parts du marché (source : Open Edition).

Le pays du e-Learning est également le leader de l’éducation en ligne dans le secteur universitaire. Pas moins de 6 millions d’étudiants américains ont suivi des cours en ligne pour une formation professionnelle ou une préparation à un examen. Les outils de digital learning sont utilisés quotidiennement par plus de la moitié des élèves américains, peu importe leur niveau d’étude.

Globalement, les utilisateurs sont assez satisfaits de ce passage au digital. Les sondages montrent que les formations e-Learning ont apporté de nombreux effets bénéfiques par rapport aux formations en présentiel :

• Un meilleur taux de rétention des informations,
• Un meilleur contrôle sur le processus d’apprentissage,
• Des bénéfices plus importants pour les entreprises,
• Un taux de consommation d’énergie et d’émission CO2 plus faible.De plus, le marché américain de l’apprentissage en ligne devrait augmenter de plus de 12 milliards de dollars entre 2020 et 2024 (selon une étude statistique de “l’entrepreneur en vous”)

Le marché du digital learning cesse de se développer, qu’il concerne le monde professionnel ou universitaire. En 2020, le taux de croissance annuel était de 9.23%. La valeur totale devrait atteindre 370 milliards de dollars d’ici 2026. Sans pouvoir être totalement exhaustif, nous allons voir que la formation à distance est déjà bien ancrée dans certaines zones du monde. Certains pays, quant à eux, se sont lancés dans cette quête de l’enseignement digital il y a peu. Leurs résultats s’annoncent prometteurs.

L’Asie représente aujourd’hui le deuxième plus grand marché e-learning du monde avec plus de 38,25 milliards de dollars en 2020 selon le rapport d’Allied Market Research et 15,7% de croissance annuelle. Parmi les pays asiatique, l’Inde connaît une croissance fulgurante notamment depuis la pandémie Covid-19 avec plus de 23,2% d’augmentation annuelle pour le marché du e-learning.

L’Inde possède une réelle volonté d’offrir un enseignement de qualité à ses étudiants. Le gouvernement a déployé des moyens techniques pour rendre possible l’accès à une connexion internet à 500 millions de nouveaux utilisateurs, même dans les régions les plus reculées. Par conséquent, la formation e-Learning devient un allié de taille pour pallier au manque d’infrastructures locales.

D’autres acteurs très importants du marché e-Learning asiatique comme la Chine, le Japon, le Sri Lanka et Singapour souhaitent atteindre un objectif similaire. Cependant, ce sont les étudiants des autres pays et continents qu’ils prévoient d’accueillir grâce aux formations à distance (selon les doyens et formateurs des grandes écoles de commerce). L’objectif est de développer les enseignements en ligne pour favoriser les partenariats entre les écoles et faire naître des cursus internationaux.

Encore un autre pays asiatique dans le haut du classement des pays investissant dans la formation à distance : la Corée du Sud. Il y a au moins 17 universités sud-coréennes offrant un cursus en ligne, non seulement pour ces citoyens, mais aussi pour les étudiants venus du monde entier.

Le continent africain rattrape son retard et grimpe dans le classement du marché du digital learning à une vitesse incroyable, notamment depuis le début de la pandémie. Fin 2020, la plateforme gratuite de e-Learning Atingi a été déployée et est désormais disponible sur l’intégralité du continent. Cette plateforme, subventionnée par l’Allemagne, permet aux africains de se former gratuitement en ligne. Les demandeurs d’emploi pourront ainsi développer des compétences professionnelles et valider des certifications à la fin des cours dispensés.

Atingi conçoit ses formations en collaboration avec des formateurs locaux tout en prenant en compte les besoins du marché africain. Sans nul doute, l’économie africaine en tirera un avantage très important quand la vie reprendra son cours normal.

Et nous, où en sommes-nous ? Comme chaque année, l’ISTF a élaboré un baromètre sur les chiffres et le marché du digital learning. Voyons quelles sont les tendances actuelles en France en découvrant cette édition 2024.

En 2024, les tendances du e-learning en France montrent une répartition équilibrée entre différentes modalités pédagogiques. Sur 10 parcours de formation, 4 sont entièrement en présentiel, 4 combinent des approches synchrones et asynchrones, distancielles et présentielles (blended learning), et 2 se déroulent totalement à distance. Alors que le distanciel avait fortement augmenté depuis 2020, la tendance s’inverse légèrement cette année, avec le présentiel reprenant 4 points, redevenant la méthode la plus courante. Cependant, le blended learning reste très élevé et presque à égalité avec le présentiel, gagnant même un point par rapport à 2023. Bien que le présentiel soit de nouveau majoritaire, les services de formation continuent de privilégier l’optimisation des dispositifs multimodaux et 100% distanciels asynchrones, comme les modules e-learning autoformatifs ou tutorés. En tout, 86% des répondants souhaitent augmenter l’utilisation du digital en 2024, contre 87% l’année précédente.

Autre point important du rapport, 52% des freins au développement du e-learning sont d’ordre RH. Ces obstacles incluent le manque de temps, de compétences, d’effectifs et les difficultés de recrutement. Bien que la transformation digitale des acteurs de la formation soit en cours depuis plusieurs années, elle n’a pas encore atteint sa maturité, notamment dans les métiers nécessitant des preuves de compétences opérationnelles plutôt que des diplômes. Le manque de budget constitue le troisième frein majeur. Pour réussir la transformation digitale, il est essentiel de disposer des ressources nécessaires. Contrairement à 2018, le manque de confiance et d’adhésion des apprenants et des formateurs n’est plus le principal obstacle, indiquant une évolution positive dans l’acceptation du digital learning.

Chez nos voisins anglais, le gouvernement a hautement supporté l’investissement dans le marché du digital learning. Avec une sortie de l’Union européenne, il est devenu essentiel d’ouvrir virtuellement les portes de leurs universités aux étudiants venus d’autres pays, pour pallier la chute des inscriptions dans leurs cursus.

L’apprentissage digital est toujours en pleine croissance en Europe. Là où les Etats-Unis et l’Australie stagnent sur le marché, l’Europe recherche l’innovation pédagogique, la ludification et le storytelling.

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