Comprendre l’urgence climatique actuelle et connaître les leviers pour lutter contre le dérèglement climatique

Alors que les scientifiques les plus pessimistes soutiennent l’idée qu’il est déjà trop tard, la plupart des chercheurs insistent pour dire qu’il serait possible, a minima, de ralentir cette dégradation climatique. Dans un premier temps nous ferons le point sur la situation actuelle puis nous verrons les leviers d’actions et écogestes à adopter de manière individuelle ou en entreprise.

Aujourd’hui, tout le monde (ou presque) est au courant de l’état climatique catastrophique auquel nous faisons face. En prendre conscience est une bonne chose, connaître l’origine de cette situation en est une autre. Voici une piqure de rappel.

Si vous êtes sur terre aujourd’hui, c’est en partie grâce à l’effet de serre. Il s’agit d’un effet naturel qui permet de retenir la chaleur afin que la vie sur terre soit possible. En effet, sans cela, la température terrestre avoisinerait les -18°C. Or, depuis l’industrialisation datant du 19è siècle, une trop grande quantité de gaz à effet de serre épaissi de manière dangereuse cette couverture qu’est l’effet de serre.

Même si à première vue, certains pourraient se dire que 1.5°C de plus en l’espace d’une cinquantaine d’années ne changerait pas la donne et que le risque le plus grave serait un coup de soleil un brin plus intense, il n’en n’est rien.

Voici une liste non exhaustive de ses conséquences :

• Augmentation de la température globale de la planète, qui entraîne notamment la fonte des glaciers et de la banquise, et donc une hausse du niveau de la mer
• Augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les ouragans, les tempêtes, les inondations, les sécheresses, les canicules et les feux de forêt
• Perturbations de la biodiversité, qui peut entraîner l’extinction d’espèces animales et végétales
• Altération de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, notamment en raison de la modification des conditions climatiques qui affectent la production de nourriture
• Détérioration de la qualité de l’air et de l’eau, ainsi que des ressources naturelles telles que les sols, les forêts et les océans
• Augmentation de la fréquence des conflits, des migrations forcées et des déplacements de population en raison des impacts sur les ressources et les habitats humains

Ces conséquences sont interconnectées et peuvent avoir des effets en cascade, ce qui rend la lutte contre le changement climatique plus importante que jamais.

Afin de prendre des mesures drastiques pour sauver la planète de son funeste destin, plusieurs organisations ont vu le jour.

La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a permis la mise en place de plusieurs accords internationaux pour lutter contre le changement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Parmi les accords les plus importants, on peut citer :

Le Protocole de Kyoto (1997) : cet accord a fixé des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les pays développés et en transition économique pour la période 2008-2012.

L’Accord de Copenhague (2009) : bien qu’il n’ait pas été officiellement adopté dans le cadre de la CCNUCC, il a été le point de départ des négociations qui ont abouti à l’Accord de Paris en 2015. Cet accord reconnaît la nécessité de limiter le réchauffement climatique à 2°C, voire 1,5°C, et engage les pays à prendre des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

L’Accord de Paris (2015) : cet accord a été adopté lors de la COP21 à Paris et engage tous les pays à prendre des mesures pour limiter le réchauffement climatique en dessous de 2°C, voire 1,5°C, par rapport aux niveaux préindustriels. Il prévoit également un mécanisme de révision périodique des objectifs de réduction des émissions et une coopération internationale renforcée pour aider les pays les plus vulnérables à s’adapter aux effets du changement climatique.

Ces accords ont tous pour objectif de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de lutter contre le changement climatique, en encourageant la transition vers des modes de production et de consommation plus durables.

Des accords mondiaux certes, mais il existe également des mesures prises au sein de notre territoire.

La SNBC pour « Stratégie Nationale Bas-Carbone » est un document officiel élaboré par le gouvernement français qui vise à définir une stratégie globale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en France et atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. La SNBC a été créée en 2015 pour répondre aux engagements pris par la France lors de la COP21 et a été mise à jour en 2020 pour intégrer les dernières avancées scientifiques et technologiques.

Elle comprend des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans différents secteurs économiques tels que l’énergie, les transports, le bâtiment, l’agriculture, etc. La SNBC vise également à encourager la transition vers une économie plus verte et durable en favorisant l’innovation et l’investissement dans des technologies et des pratiques respectueuses de l’environnement.

Ces différentes prises de conscience poussent à faire comprendre qu’un effort collectif est nécessaire.

Le piège évident serait de penser que seul, vous ne pouvez pas changer la situation actuelle et la face du monde. Bien sûr c’est faux. La prise de conscience est collective mais certaines actions sont cependant individuelles.

Voici quelques exemples d’actions individuelles pour lutter contre le réchauffement climatique :

• Réduire sa consommation d’énergie en éteignant les lumières, en réduisant la température du chauffage et en éteignant les appareils électroniques lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
• Utiliser les transports en commun, le covoiturage, le vélo ou marcher pour les déplacements quotidiens.
• Réduire sa consommation de viande et de produits laitiers, car la production de viande et de produits laitiers est une source importante d’émissions de gaz à effet de serre.
• Éviter le gaspillage alimentaire en planifiant ses repas à l’avance et en achetant seulement ce dont on a besoin.
• Réduire sa consommation d’eau en prenant des douches plus courtes, en éteignant le robinet lorsqu’on se brosse les dents ou en utilisant un système de récupération d’eau de pluie pour arroser les plantes.
• Utiliser des sacs réutilisables et éviter les produits jetables comme les gobelets en plastique ou les pailles.
• Choisir des produits locaux et de saison pour réduire les émissions liées au transport et à la production.

Rome ne s’est pas fait en un jour et la terre ne se soignera pas en un mois, mais si chacun apporte sa pierre à l’édifice, nous tendons vers un résultat concret possible.

S’il existe un sujet universel qui nous concerne tous, c’est bel et bien celui-ci. Pourtant, la question que nous sommes en droit de nous poser serait sans doute si on est suffisamment formé sur ce sujet si important.

Si la réponse en ce qui concerne l’importance d’être informé nous paraît évidente, ce n’est pas forcément le cas du « comment former ? ». Une des solutions qui pourraient être pertinente c’est l’e-learning. Une manière de mettre vos collaborateurs face à un module interactif donne un sentiment d’immersion et renforce l’idée que nous sommes acteurs de cette problématique et pas seulement spectateurs.

Parce que les problématiques d’hier sont encore celles d’aujourd’hui et seront plus que jamais celles de demain, Callimedia propose un module e-learning sur le sujet des enjeux climatiques et environnementaux, et leviers d’action en entreprise. Que ce soit pour une simple piqure de rappel nécessaire pour les experts du sujet ou une entrée en matière sur le sujet de l’urgence climatique, ce module est adapté à tous types de connaissances et tous types de profils.